Case en Casamance

Vos journées à Abéné : détente, découvertes et ambiance

À Abéné, on prend le temps. Le temps de savourer, de respirer, de se reconnecter. C’est un village paisible, tourné vers l’océan, où la vie suit le rythme du soleil et des marées.

Ici, les journées commencent doucement. On peut marcher sur la plage, pieds nus sur le sable chaud, observer les pirogues qui rentrent de la pêche ou simplement s’installer à l’ombre d’un cocotier. La baignade est agréable, l’eau est douce, et le vent du large apporte une belle sensation de liberté.

Ici, pas de tourisme de masse ni d’infrastructures envahissantes : seulement le bruit des vagues, les pas dans le sable, et parfois le chant d’un griot au loin. Au lever ou au coucher du soleil, la lumière dorée se reflète sur les eaux calmes, créant une atmosphère presque irréelle.

Les plages d’Abéné sont aussi vivantes. On y croise des pêcheurs tirant leurs filets, des enfants jouant au football, ou des groupes partageant une session de djembé à l’ombre d’un fromager. C’est un lieu d’échange, de musique, de traditions.

Les amateurs de nature apprécieront les balades à pied jusqu’à la plage de Kafountine ou vers la mangrove, les sorties en pirogue, l’observation des oiseaux, ou simplement le bonheur de nager dans une mer encore intacte.

 

 

 

 

 

le chemin pour se rendre à la plage de la location de gite en casamance

Pour ceux qui aiment bouger, il y a mille petites choses à découvrir : des balades dans la forêt ou dans les rizières, la visite des villages voisins comme Kafountine, Djembering ou Kabadio, une sortie en pirogue dans les bolongs. 

Aux alentours d’Abéné, la mer se retire et laisse place à un monde à part : les bolongs. Ces bras d’eau douce et salée, qui serpentent entre les racines tortueuses de la mangrove, forment un labyrinthe naturel d’une richesse incroyable. C’est là que bat le cœur de la Casamance profonde, entre silence, vie sauvage… et pêche traditionnelle.

Au lever du jour, les pirogues glissent doucement sur les eaux calmes. À bord, les pêcheurs des villages voisins – de Kafountine à Kabadio, de Niafrang à Kartong – lancent leurs lignes ou leurs filets avec des gestes ancestraux transmis de génération en génération. Ils connaissent chaque recoin de ces bolongs, chaque courant, chaque poisson.

Bar, tilapia, capitaine, crevettes et parfois même barracudas vivent dans ces eaux nourricières. Ici, on pêche à la senne, au filet ou à la ligne, toujours dans le respect des cycles de la nature. Pour les visiteurs, partager une sortie en pirogue avec un pêcheur local, c’est vivre un moment rare, authentique, au plus près de la vie quotidienne casamançaise.

La mangrove qui entoure ces bolongs est un monde en soi. Elle abrite des centaines d’espèces d’oiseaux : aigrettes, martins-pêcheurs, pélicans, ibis… Leurs cris résonnent entre les palétuviers tandis que les crabes s’agitent à leurs pieds. Parfois, on aperçoit un varan glissant sur la berge, ou un singe traversant les branches d’un fromager.

C’est une pêche tranquille, presque méditative, rythmée par le clapotis de l’eau, les rires échangés en diola, et le balancement régulier de la pirogue. Un instant suspendu dans le temps, entre ciel, eau et forêt.

La pêche dans les bolongs, c’est aussi une invitation à mieux comprendre l’équilibre fragile entre les communautés humaines et leur environnement naturel. Un lien précieux qu’ici, on respecte profondément.

Mais Abéné, c’est aussi un lieu de rencontres et de culture. En fin de journée, les petits bars s’animent. On y partage un jus de bissap, une Gazelle fraîche ou un plat local. La musique est toujours là, en fond, parfois live, souvent reggae. On se laisse porter par les rythmes, on discute, on rit.
Chaque année, autour du Nouvel An, le Festival d’Abéné fait vibrer le village. Pendant plusieurs jours, danses traditionnelles, djembés, spectacles et rituels se succèdent. C’est un moment fort, à la fois festif et profondément ancré dans la culture locale.

Dans les petits bars en plein air, souvent construits en bois et ornés de fresques colorées, la musique reggae côtoie les sons du djembé. Les reggae parties rassemblent habitants, voyageurs et artistes dans une ambiance chaleureuse, sans barrières. On danse pieds nus sur le sable, on échange autour d’un verre, on rit, on chante. La musique ici unit.

 

djembe
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Chaque année, entre décembre et janvier, le Festival d’Abéné – devenu un événement majeur en Casamance – rassemble musiciens, danseurs et artistes venus du Sénégal, d’Afrique de l’Ouest et du monde entier. Pendant plusieurs jours, les scènes improvisées dans les rues et les clairières du village vibrent au rythme des sabars, des balafons, des chants traditionnels, des troupes de danse et des improvisations modernes.

Mais même en dehors du festival, la culture est partout. Dans les écoles de percussion, les jeunes s’initient au djembé ou au bougarabou. Le soir, on assiste à des danses traditionnelles Diola où les corps racontent l’histoire des ancêtres. Parfois, un maître-tambour entame un solo au bord d’un feu de camp, et tout le village se rassemble.

Abéné, c’est cette atmosphère libre, vivante et profondément humaine. Une énergie contagieuse, un lieu où l’art est un mode de vie, et où la fête se vit comme un moment de partage, de transmission et de joie pure.

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